dimanche 14 février 2016

AG de l'Ecole de Voile de Locquirec.

École de voile. Le club tourne une page

 Le Télégramme du 2 février 2016
 
 
 De gauche à droite : Gérard Bodou (trésorier), Marco Boizard (permanent... De gauche à droite : Gérard Bodou (trésorier), Marco Boizard (permanent retraité), Frédéric Jourdain (permanent), Marc Bampton (permanent), Julien Bonafous (entraîneur) ; assis, Hugues Lemaître (président). Lors de l'assemblée générale de l'école de voile, samedi, le président du club, Hugues Lemaître, a annoncé le départ à la retraite de Marco Boizard, le 31 mars, après 25 ans d'activité. Ce « détecteur de talents sportifs et marins, doublé d'un formateur de talent », sera remplacé par Frédéric Jourdain, qui sera lui-même remplacé par Marc Bamptom, embauché en contrat de qualification. Problème de recrutement des moniteurs Pour la première fois, l'école risque de devoir faire appel à des moniteurs externes, afin de maintenir l'ensemble de ses activités. Le bon fonctionnement, l'encadrement et le maintien à haut niveau de fréquentation et de performances ne peuvent perdurer qu'avec le recrutement de moniteurs. Le président a rappelé que le fonctionnement du club repose sur un triptyque : la voile scolaire, qui prévoit de recevoir, en plus des jeunes Locquirécois, une quarantaine d'enfants de communes voisines ; la voile tourisme, qui représente 60 % des recettes du club, et la voile sportive, qui a connu une belle année 2015. En effet, les titres d'Élodie Bonafous et deux équipages en préparation olympique, Amélie Riou, dans le top 3 français pour Rio, et Maëlenn Lemaître, qui vise le Japon en 2020, ainsi que Marine Pereira, qui rejoint le club des sportives de haut niveau. Quant au rapport d'activité 2015, dévoilé par le trésorier Gérard Bodou, il présente une économie sur l'ensemble des postes et un résultat déficitaire de 3.795,83 €, contre 15.963 € pour l'exercice 2014. Enfin, le bureau est réélu, à l'unanimité.

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SALUT MARCO : 

Le chef d'orchestre se dirige tranquillement vers la retraite.

Après 25 ans à la barre de l’École de voile de Locquirec, Marco partira en retraite le 30 avril prochain.
La succession est assurée et avec la complicité du conseil d'administration du club qui a su anticipé depuis plusieurs année ce départ.
Fred JOURDAIN qui sera le nouveau responsable est présent depuis 2009 et Marc BAMPTON qui le secondera termine sa formation de BPJEEPS en alternance.
Tous les deux ont pris la mesure de l'activité de l'association et seront à poste pour la prochaine saison qui reste le pic d'activité de l'année.
Encore merci à Marco pour les avoir guidé et ainsi préparé la succession.

 L' hommage du Télégramme à suivre.

Marc Boizard. « J'ai tout appris ici » 

11 février 2016 / Marine Wioland / 
 
Le 1e r mai, Marc Boizard quittera la direction du club de voile de Locquirec... Le 1e r mai, Marc Boizard quittera la direction du club de voile de Locquirec pour profiter de sa retraite. Rien ne le destinait à la voile, et pourtant. Marc Boizard y dédiera plus de 40 ans de sa vie. Après 25 ans passés à la direction du club de voile de Locquirec, le Breton d'adoption passera définitivement la main, le 1e r mai. À quelques mois de la retraite, le sexagénaire revient, ému, sur un parcours auquel il ne se serait jamais attendu. La voile, vous êtes tombé dedans quand vous étiez adolescent... Mais comment tout a démarré ? Un grand hasard ! Je suis né au Mans (72). On est des terriens, plutôt bagnoles et rillettes, autant dire que je n'étais pas du tout destiné à ça (rires). À 16 ans, mes parents m'ont inscrit en stage de voile, sur un plan d'eau intérieur, à Sillé-le-Guillaume (72). J'ai accroché tout de suite. Et l'aventure continue jusqu'en Bretagne... Pourquoi cette région ? Un hasard encore ! Étudiant à Tours (37), pour des études d'océanographie, je suis tombé sur une annonce, dans une revue. Mon diplôme de moniteur de voile en poche, dès avril 1975, j'y ai répondu. On m'a appelé et proposé de venir dès le lendemain. J'ai répondu qu'il fallait que j'achète un ciré et des bottes et j'ai débarqué le surlendemain, à Plougasnou pour m'occuper des classes de mer. J'en garde de superbes souvenirs. On a accueilli des gamins qui n'avaient jamais vu la mer... Ils ont découvert plein de choses. Le travail d'équipe, le contact avec chacun et avec les jeunes, c'était fort. C'est ici, entre autres, que j'ai tout appris. En 1990, vous quittez Plougasnou pour Locquirec. Pourquoi ? Dans les années 80, les classes de mer ont molli et j'avais envie de me renouveler. À Locquirec, il y avait une création de poste de responsable technique et directeur du centre. J'étais volontaire et j'ai été pris. De la croisière vous passez à la compétition. Qu'est-ce qui a changé pour vous ? L'objectif principal de l'association, c'est le sportif. J'avais fait peu de compétition avant 1990. Là, c'était un changement radical. Je me suis formé et beaucoup investi. J'ai entraîné des gamins, encadré les scolaires, formé près de 160 moniteurs, géré les plannings, les contacts etc., le boulot habituel d'un directeur de structure. Quels sont vos meilleurs souvenirs et plus grandes fiertés ? Il y en a plein ! Les bons résultats des gamins ou les scores de mes trois enfants en compétition. Ma plus grande fierté, c'est d'avoir réussi les missions qui m'ont été données. Pour les jeunes qui sont allés plus loin, ce n'est pas moi qui les ai amenés là, je leur ai juste donné l'envie de naviguer. Je pense à nos championnes du monde juniors Maëlenn Lemaître et Aloïse Retornaz en 2013, à Amélie Riou, en préparation olympique cette année, à Thierry Dubois qui a fait le Vendée Globe en 1996-1997. Et à tous les autres. Un regret ? Pas vraiment, ou peut-être la diminution des classes de mer, des groupes sociaux et des scolaires, en raison, entre autres, des lourdeurs administratives et des coûts de plus en plus importants. Pensez-vous que la voile se démocratise ? Oui sur certains fonctionnements, par exemple avec une association comme la nôtre qui fait naviguer gratuitement les scolaires de Locquirec et permet aux jeunes du coin de faire du sport pour pas très cher, à un petit niveau. Le problème, c'est qu'aller plus loin implique des coûts beaucoup plus importants. Et vos projets pour la suite ? Je me suis acheté un petit bateau, pour aller pêcher. Je veux aussi profiter d'être avec ma femme, qui a été très patiente et apprendre à godiller à mon petit-fils, même s'il n'a qu'un an (rires). Mais je ne resterai pas au club de voile, parce que je ne veux pas mettre mon nez dans les affaires de ceux qui prennent la suite. Je ne veux pas passer pour un inquisiteur ! D'un point de vue personnel, je veux passer à autre chose. Pour moi, une page se tourne.

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BRAVO AMÉLIE !

Même si tu ne vas pas à Rio, tu es un exemple pour nos jeunes et nous sommes fiers de toi et de ton parcours !

Après 3 ans de PO (Préparation olympique) et beaucoup d’énergie dépensée, les sélections sont tombées....et Amélie n'a pas obtenu la seule place pour les JO en laser radial féminin.

Pour les JO en voile, il n'y a qu'une seule place par catégorie, ce qui explique la moyenne d'age élevée des concurents.
Mais quel beau parcours que celui d'Amélie, pur produit de l'Ecole de Voile de Locquirec.
De l'Optimist au top 20 mondial en laser radial pour la licenciée de l'EV Locquirec et un titre de championne de France.
Puis départ pour le pôle France de La Rochelle et en route pour le haut niveau mondial comme sa copine de club Maëlenn en 470 avec en parallèle des études elles aussi de haut niveau.

Le Télégramme du 03/02/2016

Voile. Pas de lasériste bretonne à Rio


Il n'y aura pas de lasériste bretonne aux JO de Rio l'été prochain. La Lorientaise Marie Bolou et la Locquirécoise Amélie Riou n'ont pas été retenues par le comité de sélection à l'issue de l'étape de Coupe du monde à Miami. C'est la Rochelaise Mathilde de Kerangat (8e à Miami) qui défendra les chances françaises au Brésil en Laser Radial. Chez les hommes, Jean-Baptiste Bernaz, 2e aux USA, a également été sélectionné. Ces deux nouveaux sportifs viennent compléter la délégation française, déjà composée de Charline Picon et du Briochin Pierre Le Coq (planche à voile RS : X), Jonathan Lobert (Finn) et de l'équipage Sarah Steyaert & Aude Compan (49er FX).
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/autres-sports/voile-pas-de-laseriste-bretonne-a-rio-03-02-2016-10944994.php#TwfeUh3JJ2EWlShr.99
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AMELIE RIOU en course pour les Jo de Rio en laser radial.

 Le Télégramme du 22/01/2016

Voile Rio 2016. Amélie rêve de décrocher son ticket...



Amélie Riou aime venir se ressourcer dans la baie de Morlaix, là où tout a...
Amélie Riou aime venir se ressourcer dans la baie de Morlaix, là où tout a commencé...

Elle vient de la terre, s'exprime en mer et veut tutoyer les étoiles. La Lasériste Amélie Riou, fille d'agriculteurs, rêve de décrocher son billet pour les Jeux Olympiques de Rio. Elle n'est pas la seule...

En Bretagne, les Riou sont légion. Si la Brestoise Marie Riou fait déjà partie du gratin mondial de l'olympisme avec trois titres de championne du monde en Nacra 17 (avec son équipier Billy Besson) et un billet quasiment validé pour Rio (ci-dessous), l'autre Riou, Amélie, originaire de Lanmeur, ambitionne d'y représenter la France à la barre de son Laser Radial. Petit problème, il y en a deux autres qui caressent le même espoir : la Lorientaise Marie Bolou et la Rochelaise Mathilde de Kérangat. Une seule verra Le Corcovado. « Je sais que ce sera difficile mais j'aime la confrontation. Après ces années de sacrifices et de travail, j'espère avoir une récompense au bout », lance-t-elle du haut de son mètre soixante-dix-sept.

« La belle et bonne école de la baie de Morlaix »


Amélie Riou (23 ans) n'est pas du genre à tergiverser. Elle s'est fixé un cap. Elle s'y tient. Pas question d'abattre ou de lofer au gré des soubresauts de la vie. « Je sais ce que je veux. Donc je me donne les moyens d'y arriver ». Des valeurs de travail et de rigueur qu'elle a puisées, dit-elle, dans son entourage proche. « Mes parents sont agriculteurs. Depuis toute petite, je les vois se lever à 6 h du matin et bosser jusqu'à 21 h. Sans parfois avoir le salaire qui va avec ». Un père et une mère qui travaillent la terre, mais une grande soeur, Marine, qui s'amuse en mer. Sur un Optimist. C'est d'ailleurs là que tout a commencé pour Amélie. Compétitions en D3, D2, puis D1 avec son club de l'EV Locquirec. Des entraînements à Carantec, Térénez et Saint-Pol. « Cette baie de Morlaix, quelle belle et bonne école ! Il y a tout : du courant, des vents changeants. Et qu'est-ce que c'est beau ! » Plus beau et plus sauvage, selon elle, que les pertuis rochelais où elle a dû poser son sac lorsque le Pôle France Laser a quitté Brest. « Au début, j'ai trouvé dur de quitter ma région, ma famille, mes amis », se souvient-elle. Quatre ans plus tard, elle s'est habituée à naviguer dans cette eau marron.

Si tu vas à Rio...


Sa licence de maths en poche, Amélie Riou a choisi de mettre ses études entre parenthèses afin de se consacrer entièrement à sa préparation olympique. Lors du championnat du monde à Oman, en novembre dernier, elle a terminé 17e, Mathilde de Kérangat prenant la 12e place, Marie Bolou la 28e. Rien n'est fait pour la sélection. Tout se jouera dans les prochaines semaines. Si elle est retenue pour les Jeux, elle donnera tout, en sachant qu'en Laser Radial, les Françaises sont encore un peu « tendres ». Si le billet n'est pas validé... « On verra à ce moment-là », dit-elle. Dans quatre ans, elle aura 27 ans, l'âge de la maturité en Laser Radial. À moins qu'elle se laisse séduire par une aventure en double, en Nacra 17 ou en 49er FX. Les offres ne manquent pas.

Du petit au gros bateau


Peut-être la retrouvera-t-on à la barre d'un énorme monstre d'acier. Oui, la petite fille qui a grandi à la ferme, à Lanmeur, envisage très sérieusement d'intégrer l'École Nationale de la Marine marchande à Marseille. « Plus tard, je me vois bien piloter des bateaux de croisière, comme ceux de la Brittany Ferries par exemple ». Et, pourquoi pas, un jour, faire escale à Roscoff, non loin de Batz. Île où la famille Riou aime venir se reposer au bord de la mer. Sans trop s'éloigner de la terre.
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